Ubiquité

En voilà un titre intéressant !

Ce qui me fait écrire ça c'est que je risque fort d'en avoir besoin ( de me dédoubler) d'ici deux semaines...
Voyez-vous le mois dernier il a neigé... justement le jour de ma formation. Et... évidemment au lieu de nous déneiger la route les responsables ont préféré nous annuler la formation et la reporter au mois de janvier (ben voyons !) sauf que le jour qu'ils ont choisi... J'ai d'autres chats à fouetter !!...( pardon, je m'égare...) en fait, j'ai une formation pour un autre petit boulot... J'avais tout prévu pour que cela ne tombe pas pendant mes heures de travail ou pendant mes jours de formation mais si le ciel se met aussi contre moi...

Alors voici trois solutions :

• soit je trouve une solution pour en reporter une...
• soit je trouve un sosie pour me remplacer... (je préférerai la seconde solution... ce serait plus drôle !)
  
• Soit j'annule tout et je me convertis en cornac en Indes ! Mais je doute que cela soit plus simple...

Si vous avez quelques idées pour m'aider à résoudre ce "problème" dites le moi !!!

Joyeux Noël !!

Je vous souhaite un très joyeux Noël et une très bonne année 2010.

Bisous à tous !

La suite ?

Ah là là ! J'ai pas le temps... La suite du Coup de Marilou attendra je pense la rentrée de janvier. J'ai commencé deux chapitres en parallèle, mais avec les vacances et Noël qui approchent je n'aurai sûrement pas le temps de m'y mettre et surtout de faire quelque chose de cohérent.

En plus, on a enfin investit dans des luminaires pour notre maison (alors que ça fait presque trois ans qu'on a emménagé) et il va falloir que je les installe ainsi que le home cinéma que mon homme à eu à son anniv pour ses 40 bougies. (et oui ce n'est pas un bricoleur !)

Sans compter que je reprends le boulot le 24 décembre et qu'il va falloir que je remette tout le fratras en ordre ! (oublié le champ de bataille laissé derrière mon trio infernal...J'ai nommé les Clara, Anaïs et Alyssa)

Alors sur ces considérations d'ordre matérielles je vous dis à bientôt !

Le coup de Marilou

Ça y est c'est décidé, elle fait sa valise... Quand ils rentrerons personne ne les attendra... Juste une lettre sur la table de la cuisine... Tout sera impeccable dans la maison, chaque chose à sa place, chaque souvenir dans son cadre. Elle boucle avec difficulté le dernier fermoir, enfourne le billet de train et le billet d'avion dans sa grande besace, et admire avec tristesse le peu de choses essentielles qui résument sa vie.

Elle a longtemps repoussé ce moment, les enfants, trop jeunes, n'auraient pas supporté.
Le coeur lourd, honteuse, mais dans l'impossibilité de continuer à affronter sa vie dans ces conditions avec un homme qu'elle n'aime plus, un travail qui l'ennuie, des enfants, qui ne la comprennent pas et préfèrent la compagnie de leur père.

Pour éviter de sombrer, elle préfère fuir pour ne pas commettre l'irréparable. Depuis des années, elle économise.
Elle a peu d'argent pour un tel voyage, mais elle a des contacts là-bas... où elle va... On a promis de l'aider...

Elle regarde une dernière fois la photo de ses enfants souriants au dessus de la cheminée : quand ils étaient encore petits et avaient encore besoin d'elle... Elle la décroche du mur, réfléchit deux secondes et l'embarque !

Dernièrement, elle avait l'impression de faire parti des meubles : "Maman tu as lavé mon chemisier ?" "Qu'est-ce qu'on mange ?"
Maintenant, elle tient sa revanche... Comment vont -ils réagir ? Vont -ils paniquer ? Faire des recherches, appeler la police ?
Et elle ? Va t-elle avoir le cran d'aller jusqu'au bout ?
"Non ! Ne pas craquer ! Il ne faut pas craquer !" se persuade-t-elle en refermant la porte.
Elle prend la précaution de ranger la clé dans sa cachette habituelle, remonte l'allée, pose sa valise dans le coffre de sa petite 206 et se met au volant, les larmes lui brulant les yeux...

(à suivre)

Jeux d'écriture

Petit jeu d'écriture organisé par le blog de madame kévin relayé par virginie B

Ce n'est pas un tag, pas un concours, pas un jeu, surtout pas une compétition littéraire. C'est simplement du lien entre blogueurs, il suffit juste de s'inspirer de la photo et d'écrire un petit texte.

Le sable s'infiltre partout ; chaque parcelle de ma peau en est couverte ; le vent m'en envoie même dans la bouche et les yeux, j'en pleure. Je sens le goût du sel sur mes lèvres et j'entends le grondement régulier des vagues, mais je reste allongée sur ma serviette, bercée, je somnole... Le soleil darde ma peau de ses rayons et me chauffe agréablement. Seuls les cris des enfants et de mon alter égo qui jouent sur la plage m'empêchent de sombrer dans l'abysse du sommeil... Ma rêverie me mène loin... sur une plage de sable blanc au parfum exotique... un endroit encore inconnu mais si souvent imaginé... Soudain, la réalité me saute sur le dos, une onde glacée parcourt ma peau... " Tu veux une bière ma chérie ?" dit-il en me la faisant délicatement glisser entre les omoplates...

Quand trois poules vont au champ...

Je suis vide de tous les mots. Je n'ai plus rien à dire. J'ai beau essayer rien ne vient. Je n'existe pas, écrire ne m'éclate plus ou plutôt : je ne m'éclate plus à écrire.J'ai l'impression de végéter d' être en sursis, dans l'attente du verdict, d'un jugement qui ne vient pas, j'écris des articles que je ne publierai jamais...

C'est bien noir tout ça ! Après presque deux ans à écrire... j'arrive au bout du chemin... au bout des mots...

Pourtant rien n'a changé, mes filles sont ce qu'elles sont, des êtres en devenir, elle m'épatent tous les jours, me font tourner en bourrique parfois. L'adolescence de ma grande m'accapare beaucoup et promet de ne pas être de tout repos, et m'inquiète parfois, mais souvent je trouve plus judicieux pour elle et notre relation de me taire et de ne rien écrire.

La cadette la suis de près, et m'étonne toujours par sa maturité. Enfin, la petite suis la seconde : elle grandit beaucoup, et essaie (à mon grand bonheur !) de s'autonomiser un peu plus.

Au boulot, rien ne va plus (faites vos jeu... la roue tourne...) en ce moment je ne travaille pas, je ne suis pas à plaindre mais ça commence à me peser...

Voilà pour les nouvelles...

(en plus j'écris plus j'ai l'impression de ne plus savoir écrire)

Le jour où... j'ai rencontré Thérèse et Sirella

Je ramenais mes filles à pieds de l'arrêt du car et j'ai vu une voiture garée devant chez moi ... en plein virage sans visibilité... c'était il y a un an ou deux... Je me faisais la reflexion après avoir remarqué la plaque d'immatriculation... un parisien... Rien pas étonnant qu'il soit garé comme une p... (si les p... ont bien une voiture!). Je regarde la personne qui fait le tour de la voiture et.... ô surprise ! Je reconnais Anémone et oui : La Thérèse du père Noël... Et j'en suis restée coi... Je suis rentrée tranquillement à la maison, en continuant de l'observer rentrer dans sa voiture. Mais que faisait-elle là avec sa twingo , dans mon petit village de 175 habitants ? L'explication est simple : elle a acquit une maison à quelques kilomètres d'ici et devait faire du tourisme... (à part l'église il n'y rien à voir...)

Pour Sirella alias Muriel hermine championne de natation synchronisée, je l'ai cotoyée avec son petit garçon dans la salle commune de la piscine municipale. (et elle est vachement grande !!)

Mais, timide comme je suis, (ou bête c'est pareil) je n'ai pas osé leur adresser la parole...

Enfin, tout ça pour vous dire que quand même le monde est vachement petit !