p'tit résumé


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jeudi 25 février 2010

Madeleine

Chaque matin en conduisant les enfants à l'école je passe devant la devanture d'un très vieux magasin qui est fermé depuis longtemps mais dont la devanture est restée intacte, la peinture écaillée sent le vieux, et l'enseigne en bois peinte indique le nom du propriétaire ainsi que sa fonction "épicerie"... c'est alors que mes souvenirs ont r-appliqués... C'est l'Epicerie de mon enfance, mais en un autre lieu... L'épicerie ambulante qui passait chaque mercredi à quelques vols de corneille, dans mon hameau, qui apportait tout ce que ma grand-mère avait besoin et lui donnait une petite indépendance, à elle, qui ne savait pas conduire une voiture et avait même du mal à se déplacer à pieds. Moi aussi je l'attendais avec impatience ce vieux bus du mercredi après midi, car il sentait bon les bonbons, gâteaux, le chocolat, le café et surtout : tous les magazines dont ma chère mémé raffolait... que je lisais avant elle près de la cuisinière... (des magazines à l'eau de rose, romans photos... quand j'y pense : la honte !... Bah... Il faut bien que jeunesse se passe...) (je lisais aussi Arthur et Zoé dans le magazine Mode de Paris... En fait... Je lisais tout ce qui me tombait sous la main)
Bon je redescends sur terre, il faut retrouver le quotidien, travailler, faire le ménage et surtout faire une petite sieste bien méritée.

lundi 22 février 2010

Pourquoi je n'ai pas a être consolée...

de ne pas avoir de garçons...

Quand je rencontre des connaissances de longue date et que je suis avec mes filles, surtout des personnes âgées, allez donc savoir pourquoi, on me fait souvent la réflexion : "que des filles ?" ou "c'est pour quand le petit gars ?" Comme si c'était une calamité ! Comme si j'avais fait la dernière pour tenter d'avoir un garçon ! Mais moi j'ai toujours rêvé d'avoir des enfants et surtout des filles... Pour ça je suis comblée, ravie, contente... J'ai d'ailleurs bizarrement à la naissance de ma cadette été soulagée d'apprendre que c'était une fille... et j'ai senti comme une tension qui s'échappait (quelques fois je me demande comment j'aurais réagi s'il s'était agi d'un garçon) Pour la troisième le soulagement n'était pas aussi important mais c'était plutôt comme une évidence... "C'est une petite fille !!" Très bien c'est normal on a l'habitude ! Il n'y aura pas de surprise pas de petit bidule à décalotter, pas de cris de guerre !! Pas de bruits d'avions ! Pas de cascades sur le canapé et la table du salon (quoique)! Pas de ballons dans les carreaux, pas de Zorro, pas de pirates... Pas de bagarres (quoique, le crêpage de chignons on connaît)

Avec mes three brothers je crois que j'ai saturé... Et la petite dose masculine diffuse avec le pitchounet que j'accueille quatre matinées par semaine... Et là, ça comble le manque je vous assure, car ce loulou là : il dépote !!

mardi 16 février 2010

Démarrage sur les chapeaux de roues...


La journée avait pourtant bien commencée... Le réveil qui ne sonne pas après une nuit agitée... Des réveils nocturnes intempestifs... (Non... Je n'ai plus de bébé qui me réveille la nuit mais une chatte qui squatte discrétos le garage et qui gratte à la porte pour sortir toutes les nuits vers 2 heures du matin !) Des rêves de chats morts vivants... Et enfin, à 5h 30 la sonnette de la porte qui me réveille :" M#§@ ! J'ai oublié de me lever !!" Je saute du lit et vais vite ouvrir à la maman et les deux pitchounes (que je dois garder aujourd'hui) qui eux sont bien réveillés et je me confonds en excuses la tête dans le popotin et le reste "enchiffonné" ... C'est alors... que je me rends compte que je suis pieds nus sur le carrelage... Et que ça caille ! Que je suis en robe de chambre par dessus ma chemise de nuit avec rien dessous mais c'est trop tard... (je dors avec ma robe de chambre sur le dos... Je suis de plus en plus frileuse moi !Heureusement lol!) : Mon image de super nounou qui assure en a pris un coup !
Alors, ni une ni deux je remets tout le monde à sa place mine de rien... (la maman dehors et les mouflets au lits).

Pour la super maman comme la super nounou les exceptions ça existe :

Par exemple : La fois où je me suis levée pour rien parce que la maman avait envoyé un sms pour m'avertir et que je ne l'avais pas lu, ni vu... Ou celle où je l'avais attendu pendant une heure parce que SON réveil n'avait pas sonné... Ou celle où elle m'a attendu pendant une heure dans sa voiture parce que j'étais partie chez ma collègue et qu'elle était en avance parce qu'elle finissait plus tôt et ne m'avait pas prévenue...

Allez ce sont les aléas du métier... dans le même genre... Voici un ancien article qui traite du sujet ô combien passionnant du pipi caca

dimanche 14 février 2010

Comment allez-vous madame la marquise ?



J'aimerai bien qu'on me pose cette question aujourd'hui. J'ai le cafard, mes popines sont parties au ski et moi je suis là à monter ces satanés lits-mezzanine pour mes deux grandes poulettes... J'en ai bavé, je vous le dis : De quoi rêver de boulons, de vis et d'écrous toute la nuits prochaine...
En plus c'est la Saint Valentin et ça me déprime, tous ces cœurs rouges partout qui vous sautent dessus ça me fait PEUR...
Après le montage des lits je me suis aperçue que les chambres avaient grandement besoins d'être légèrement écrémée de leur contenu... Je ne vous fais pas un dessin : Accumulation de papiers en tout genre... vieux jouets cassés... moutons, brebis et agneaux sous les lits... et séance de tri et balayage obligatoire... (Un dimanche après-midi... Pour la saint Valentin... C'ét'y pas malheureux !)
Bon maintenant, ça va mieux mais j'ai "urgemment" besoin de relation sociales et amicales... Vivement la rentrée...

mercredi 10 février 2010

Le coup de Marilou chapitre 2

La petit gare de campagne est déserte,"c'est sinistre" pense t-elle en traversant les rails pour se rendre sur l'autre quai. Elle frissonne, le temps s'est soudain couvert, on sent quelques gouttes de pluies... Elle a oublié son parapluie... Tant pis elle s'en passera... Elle va donc s'asseoir dans l'abri en verre pour attendre. Elle consulte son téléphone portable... Il est 14h55 et son TER est prévu pour 15h03. Elle patiente en regardant le balai des moineau qui dégustent quelques miettes laissées par un précédent voyageur. Enfin, elle entend le roulement sourd de son train qui arrive, et la voici partie pour sa nouvelle vie...
Quand les portes se referment, elle sait qu'elle ne peut plus reculer... Que l'irrémédiable s'est produit.

(à suivre...)

(le début c'est )

mardi 9 février 2010

Bon anniv madame Nombril

Petit bilan de ma vie...
Je ne suis pas foutue avoir fait quelque chose de bien :
j'ai fait des études et des enfants (c'est pas si mal) mais j'ai un peu oublié la case carrière professionnelle et c'est ce qui est pour moi le plus grand échec et le plus grand regret. J'ai l'impression de ne pas exister. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours pensé que j'étais incapable de faire quelque chose de bien... Cette spirale de l'échec m'aspire et je ne sais pas pourquoi... Comme si chaque fois que je suis sur le point de réussir quelque chose, il y avait une force invisible qui me faisait reculer. J'aimerai vraiment trouver ma voie, le bon chemin, pouvoir enfin avancer sans me retourner, être en confiance et sûre de moi, ne plus avoir ce complexe qui me bouffe : Cette barrière devant moi qui m'emprisonne et me retient, me bâillonne et m'oblige à me retenir. Pourquoi tout est-il si compliqué ? Pourquoi aucune vocation ne m'appelle ? Pourquoi suis-je si différente ? Pourquoi est-ce que j'ai toujours l'impression de ne pas être à ma place ?
J'ai 37 ans aujourd'hui et un vide à combler. Tout n'est pas si noir, il y a toujours pire que soi, plus malheureux... Mais il faudrait tellement peu pour s'épanouir, et enfin se regarder avec un œil bienveillant.

lundi 8 février 2010

Maman blues

Quand je repense à mes débuts de maman, il y a 12 ans, un malaise m'assaille, tous ces tâtonnements, ces certitudes idiotes que j'avais sur la façon d'élever ma fille, ces gestes maladroits que je croyais bon pour elle et qui en fait ne lui apportait rien de plus... Avec le recul je me rends compte que je n'étais pas du tout prête à être maman et plutôt carrément immature, et mon homme, souvent absent qui me faisait confiance, tout autant...
Je n'étais pas prête... cet accouchement sous péridurale, sans sensations... et ce bébé que l'on m'a donné sans que je sente réellement que ce soit le mien... ne m'ont pas beaucoup aidée. Souvent, je repense à cette première année avec mon bébé et je regrette de n'avoir pas été plus à la hauteur, et je me trouve carrément nulle...
Heureusement, il y avait ce bébé, cette petite princesse à qui nous donnions tout l'amour que nous avions, faute d'avoir en plus de gros moyens financiers et de l'expérience...
J'aimerais mieux garder des souvenirs joyeux et agréable de cette première année mais, au lieu de cela, il y a comme un goût amer à me rappeler cette année-là, une culpabilité qui me ronge d'autant plus, qu'avec mon métier actuel je suis super au point et que je serais tentée de mal juger ceux qui feraient ce que je faisais à l'époque. (j'espère que vous me suivez avec mes phrases alambiquées)
J'espère aussi que ce que je viens d'écrire me permettra de trouver le sommeil et me fera arrêter de repenser à ça sans cesse, et me rendra plus indulgente avec moi-même...

Bonnes ou mauvaises mères je vous salue.

samedi 6 février 2010

Encore un an de plus pour ma grande.


Il y a douze ans et deux jours tu inaugurais ma carrière de maman, je te souhaite un joyeux anniversaire !

Gros bisou